REPORTAGE
Voyage au Sénégal avec Nouvelle Planète
Mon voyage africain – Mon engagement humanitaire
A l’ouest du continent africain, sur la côte Atlantique, le Sénégal. A quelques 150 km à l’est de sa capitale Dakar, Touba Cocky, un petit village de paysans. C’est là que, dix jours durant à fin juillet 2016, j’ai vécu une belle et riche expérience humanitaire : avec « Nouvelle Planète », en marge du 30e anniversaire de cette organisation d’entraide internationale basée à Lausanne et en compagnie de sept personnalités de Suisse romande, je suis allé apporter mon aide à la construction d’une banque de céréales.
Question au Conseiller national: comment concilier pareille démarche avec votre engagement politique d’élu UDC ?
Je ne me sens nullement en opposition ! Au contraire, mon voyage m’a conforté dans ma vision : nous devons offrir notre soutien à ces populations, là où elles vivent, là où elles travaillent, afin de les aider à toujours mieux exploiter leurs richesses et à devenir indépendantes. C’est aussi ma réponse aux actuelles et brûlantes questions d’immigration.
Question à l’agriculteur : le paysan africain peut-il apprendre du savoir-faire suisse ?
Nous avons toujours tous à apprendre ! Aujourd’hui, les agriculteurs de Touba Cocky n’ont guère de variétés dans les cultures qu’ils travaillent. Sans doute aussi parce qu’ils n’ont pas la formation nécessaire ni le soutien qu’il faudrait. En fonction du climat, ils pourraient développer d’autres cultures, fruits, céréales, légumes… Nous le leur avons suggéré. Comme nous avons beaucoup parlé de notre système de formation duale, notre apprentissage lié à la pratique dont ils pourraient, à coup sûr, beaucoup profiter.
Question à Pierre-André : rencontres, échanges, anecdotes, comment revient-on d’un tel séjour ?
Ces journées ont été mon premier voyage dans cette partie de l’Afrique. J’y ai rencontré une population accueillante et généreuse, d’une extrême gentillesse. J’ai été frappé comment ils vivent avec aussi peu de moyens et combien, par exemple, le travail de s’approvisionner, hors du village, avec l’eau d’un puits profond de 40 mètres, est astreignant.
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