Stratégie énergétique 2050 (CH) et ECALEX (FR).
Au soir de ce dimanche de votation du 21 mai dernier, nous enregistrons, avec satisfaction, deux victoires : deux « oui », au niveau suisse à la Loi sur l’énergie et au niveau fribourgeois, à ECALEX. Mais la victoire ne saurait être euphorique : au contraire, elle nous responsabilise.
A Fribourg, ECALEX a déchaîné les passions… Tout et son contraire ont été dit, mais un peu de sérénité est de mise. Cette nouvelle loi, qui en remplace deux anciennes (sur la police du feu et sur l’assurance des bâtiments), a été adoptée par le Grand Conseil en septembre 2016. Contre elle, une référendum a été lancé par la FEDE (Fédération des associations du personnel de l’Etat). Sauf que l’article touchant aux conditions de travail des employés de l’ECAB, n’est qu’une petite pointe de cet iceberg de loi ! Avec le « oui » à ECALEX, le personnel de l’ECAB reste soumis à un statut de droit public : il n’y aura aucune réduction ni augmentation des salaires hors du cadre des minima et maxima de l’Etat !
Mais, faut-il le rappeler, ECALEX c’est bien plus encore… Sans refaire la campagne, énumérons quelques avantages :
- Une meilleure indemnisation en cas de sinistre (l’indemnité pour les frais de déblaiement par exemple, passe de 5 à 15%).
- Des rabais sur les primes en cas de résultats financiers favorables.
- Une base légale pour subventionner la prévention contre les éléments naturels…
Devant l’avalanche de fake news, les partisans d’un « oui » à ECALEX se devaient de se battre. Nous l’avons fait avec honnêteté et transparence et les Fribourgeoises et les Fribourgeois l’ont bien compris. Merci !
Loi sur l’énergie : au travail !
Seconde victoire, celle d’un large « oui » à la stratégie énergétique 2050 et donc à la Loi sur l’énergie. Bien sûr, l’UDC a combattu cette loi : mais son « non » affaiblit quelque peu notre parti qui aura fort à faire dans toutes les actions qui vont maintenant découler… Au moment de régler, très concrètement, les économies d’énergie à réaliser et dans quels délais, les taxes sur le CO2, les subventions aux énergies alternatives ou encore la question du transport de l’énergie, il conviendra de se souvenir que les Suisses ont dit « oui » à quelque 60% ! Et avec mon parti, je travaillerai à des solutions pragmatiques, toujours dans l’intérêt du citoyen, de la PME. Nous aurons besoin d’énergie…
Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye
Commentaires récents