Assemblée de la Francophonie à Montréal
On cause aussi biodiversité
La biodiversité. Comment la favoriser ? Comment travailler en harmonie avec les agriculteurs producteurs ? Voilà quelques réflexions qui ont été, début juillet dernier à Montréal, à l’ordre du jour des débats de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF). Des discussions auxquelles j’ai largement participé, y apportant mon regard, bien accueilli, de professionnel de l’agriculture.
Du 5 au 9 juillet, s’est tenue à Montréal la 49e session annuelle de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF). La délégation suisse, composée du Conseiller aux Etats Carlo Sommaruga, des Conseillers nationaux Christine Bulliard-Marbach, Michaël Buffat, Nicolas Walder, Laurent Wehrli et moi-même, a notamment plaidé pour le maintien du dialogue avec les parlements de pays en crise. Un groupe de travail va plancher sur les mécanismes permettant aujourd’hui de répondre à la multitude et à la diversité des crises que connaît l’espace francophone. De son côté, la Commission de l’éducation, de la culture et de la communication de l’APF étudie présentement les politiques en matière de restitution des biens culturels spoliés durant la colonisation. Par ailleurs, la délégation suisse a appelé la Secrétaire générale de la Francophonie à mobiliser davantage l’Organisation internationale de la francophonie sur la question de la visibilité de la langue française dans les préparatifs et la tenue des Jeux Olympiques: la perte de vitesse de la langue française y est préoccupante !
Travailler en harmonie avec les producteurs
Membre de la Commission des affaires économiques, sociales et environnementales de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, j’ai pris part aux débats autour de la biodiversité: la délégation du Canada a été chargée d’élaborer un rapport sur les mesures à prendre pour favoriser la biodiversité. Mes propositions de travailler en harmonie avec les agriculteurs producteurs de nourriture ont été bien accueillies; et j’ai, personnellement, beaucoup apprécié l’ouverture de la députée canadienne à intégrer un professionnel (en l’occurrence votre serviteur) dans les discussions autour de cette problématique si importante pour notre profession.
Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye
A Montréal, en compagnie de Mme Line Marie Leon-Pernet, Consule générale de Suisse au Canada et de Noël Dupasquier qui habite à St Alexandre au Québec. Agriculteur de Vuadens, il réside au Canada depuis 44 ans !
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