Toute la transparence doit être faite autour des circonstances qui ont conduit le Crédit Suisse au naufrage. Une CEP (Commission d’enquête parlementaire) doit vérifier si les instances de surveillance ont fait leur travail. Sans oublier la question des boni reçus par les dirigeants du CS d’alors…
Au lendemain du rachat par l’UBS des restes du Crédit Suisse, notre Parlement doit, rapidement, faire toute la lumière sur les circonstances qui ont conduit à ce naufrage – catastrophique non seulement pour l’image de notre nation bancaire, mais pour l’ensemble des clients de cet établissement créé en 1856, notamment de très nombreuses PME de notre pays comme enfin pour les milliers de collaborateurs et collaboratrices. La CEP (Commission d’enquête parlementaire ou PUK en allemand) doit examiner dans le détail comment la FINMA a fait son travail de surveillance. Et des mesures légales doivent être prises, par exemple, l’obligation pour les dirigeants concernés de rembourser les volumineux boni encaissés. Enfin, il sera peut-être opportun de s’interroger sur la grandeur de nos banques et sur la séparation de leurs activités (investissements versus banque de détail). Un mot d’ordre pour nos prochaines actions parlementaires: la transparence !
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