Au menu de ces jours de Pâques, gigot d’agneau et Crédit Suisse… Mais pas trace de viande artificielle… Même si son arrivée sur le marché menace notre pays. J’ai interpellé le Conseil fédéral lui demandant s’il envisage d’interdire pareille production en Suisse – comme vient de le faire l’Italie.
L’information n’a pas fait la «une» ces derniers jours: et pourtant, l’Italie vient d’interdire toute production de viande artificielle ! Je m’interroge sur pareille production: alors que l’on parle déjà de lait synthétique ou d’une omelette sans œuf, quid d’une viande de laboratoire ? Aujourd’hui, notre pays peut se targuer d’offrir au consommateur une viande de qualité, produite dans des conditions d’élevage strictes, dans le respect du bien-être de l’animal et grâce au savoir-faire d’une longue tradition de chaque élément de la chaîne, du paysan au boucher. Cette situation doit perdurer, ce d’autant qu’il en va également de la protection sanitaire du consommateur. Mais la menace nous guette… Alors que dans le monde, les start-up de viande in-vitro mobilisent des millions de dollars; alors qu’aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration a estimé que la viande de culture ne présentait aucun danger pour la consommation… Mon interpellation permettra au Conseil fédéral de nous dire ce qui nous attend, demain, dans nos assiettes !
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