L’initiative «NO BILLAG» balayée.

Avec sagesse, les citoyens suisses ont refusé à 71,6 % l’initiative « NO BILLAG ». Je me réjouis de ce résultat car j’ai toujours combattu cette suppression de la redevance, une proposition extrême. Mais les citoyens ont ainsi dit à la SSR « Je t’aime… moi non plus ! » : le rôle du service public dans les quatre langues nationales, aux quatre coins de notre pays, a certes été reconnu et largement approuvé. Mais ce soutien ne m’apparaît pas comme un chèque en blanc, bien au contraire.

Aujourd’hui plus que jamais, dans l’environnement médiatique et technique que nous connaissons, il est urgent que la SSR s’interroge sur son organisation, ses structures, ses prestations. Si hier redevance a pu rimer avec arrogance, demain redevance doit impérativement rimer avec espérance. L’espoir que la SSR comprenne ce vent du boulet du 4 mars, l’espoir que tous les partis politiques s’unissent pour redéfinir son rôle et refixer son financement sans oublier d’assurer l’avenir de toutes les radios et télévisions régionales, indispensables à l’équilibre de l’information.

Demain donc, au travail ! Les Chambres fédérales auront à traiter de l’initiative parlementaire de notre collègue Natalie Rickli qui demande un redimensionnement de la SSR et une diminution de la redevance à 300 francs par an. De plus, il conviendra d’exonérer les entreprises de cette taxe. Je soutiendrai pareilles démarches, car j’ai toujours été favorable à une redevance de moindre coût.

Pierre-André Page,
conseiller national, Châtonnaye

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